Garantir la stabilité de notre canton

Au-delà de l’immense fierté de compter à nouveau deux membres de notre parti dans ce collège, je suis particulièrement soulagé du ton et des priorités politiques transmises par ce nouveau Conseil d’État, rompant avec les difficultés des dernières années.

Parmi les trois orientations présentées, je souhaite m’attarder sur la première : garantir la stabilité de notre Canton et le fonctionnement efficace de l'État. 

Les attaques sont incessantes contre un modèle qui permet d’assurer notre contrat social. L’IN181 en est un bel exemple. Alors que l'État doit soutenir un cadre solide et favoriser l'adéquation entre les compétences de la population et les besoins de l'économie pour la prospérité de tous, cette initiative aboutirait à augmenter sans fin le nombre de collaborateurs de l’État. Sans même parler du coût, introduire l’assurance d’un emploi au sein de l’État va à l’encontre du bon sens, alors que nous vivons une pénurie de main d’œuvre.

La trompeuse IN185 est un autre exemple. Cette initiative entraînerait en moyenne une augmentation de +50% de l’impôt sur la fortune pour les contribuables assujettis, avec un risque de perte fiscale de plus de 200 millions de francs en cas de départ des 20 contribuables les plus importants du canton. Deux tiers des recettes fiscales sont en outre le fait d’entrepreneurs dont les sociétés assurent des emplois genevois, et donc des recettes indirectes.

Ces initiatives sont de réels dangers pour la stabilité de notre canton. Notre prospérité provient de la prévisibilité qui peut être donnée à la population ainsi qu’aux acteurs économiques. Dans un environnement complexe et volatile, celle-ci n’a pas de prix.

Le Conseil d’État a donné des pistes pour assurer notre prospérité. Nous lui en sommes reconnaissant même si cela ne suffira sans doute pas. 

L’engagement ainsi que la détermination de nos élus ainsi que de notre parti à tous les niveaux seront plus que jamais nécessaires.